Procrastination : Décryptage de vos excuses préférées et ce qu’elles révèlent

Nous l’avons tous fait : lu et relu, pris des notes, effectué des recherches approfondies sur le sujet, mais malgré tout, l’action tarde à venir. La procrastination semble prendre le dessus, même lorsque nous avons devant nous une série de tâches à accomplir. Il est grand temps d’être honnêtes avec vous-mêmes: Ces recherches minutieuses étaient-elles réellement une quête de connaissance ou une simple excuse pour repousser l’inévitable ? Souvent, la procrastination ne découle pas d’un manque de motivation, mais plutôt de croyances limitantes et d’un perfectionnisme sous-jacent. 

“J’ai encore le temps.”

Si vous vous dites régulièrement cela, vous êtes probablement adepte de la “cool attitude”. Pas de stress en apparence: vous êtes optimiste et croyez que tout se passera bien, même à la dernière minute. Vous faites partie de ceux qui estiment travailler “mieux sous pression.” Cependant, lorsque votre gestion du temps affecte votre entourage et vos collègues, il est temps de prendre des mesures. Utilisez la matrice d’Eisenhower pour prioriser vos tâches, et découpez-les en étapes plus gérables. Soyez réaliste dans l’estimation du temps nécessaire pour chaque tâche.

La matrice d’Eisenhower, également connue sous le nom de la matrice d’urgence-importance, est un outil de gestion du temps et des priorités qui a été popularisé par le président américain Dwight D. Eisenhower. Le principe de base de cette matrice est de classer les tâches en fonction de leur urgence et de leur importance, les divisant en quatre catégories :

  1. Urgent etimportant : Ces tâches doivent être traitées immédiatement, car elles ont un impact significatif sur vos objectifs et responsabilités. Elles nécessitent votre attention immédiate.
  2. Important, mais non urgent : Ces tâches sont essentielles à long terme, mais elles ne nécessitent pas une action immédiate. Planifiez-les pour éviter qu’elles ne deviennent urgentes à l’avenir.
  3. Urgent, mais pas important : Ces tâches sont pressantes mais n’ont pas un impact majeur sur vos objectifs à long terme. Vous pouvez envisager de déléguer ou de minimiser ces tâches.
  4. Ni urgent, ni important : Ces tâches sont généralement des distractions et devraient être évitées ou minimisées autant que possible.

En utilisant cette matrice, vous pouvez prioriser efficacement vos tâches en vous concentrant d’abord sur ce qui est à la fois important et urgent, puis en planifiant les tâches importantes mais non urgentes pour une gestion proactive du temps. Cela permet d’éviter la procrastination et de maximiser votre productivité en vous concentrant sur ce qui compte vraiment.

“Je n’ai pas le temps.”

Si cette excuse est courante pour vous, cela peut être dû à un manque d’organisation, une surcharge de travail, ou un manque de confiance en vos capacités. Dans tous les cas, adoptez le principe de Pareto : concentrez-vous sur l’essentiel, car 20 % de votre travail produit 80 % de vos résultats. Débarrassez-vous des tâches non-urgentes ou à faible impact. Si vous le pouvez, déléguez certaines tâches pour vous concentrer sur ce qui compte vraiment.

“Ce n’est pas fait pour moi.”

Si vous avez grandi en pensant que vous n’êtes pas doué pour certaines choses, c’est peut-être le moment de remettre en question ces croyances limitantes. Nous évoluons, et nos compétences peuvent changer avec le temps. Vous n’êtes pas la même personne que vous étiez hier, et vous pouvez même imiter certaines compétences que vous pensiez ne pas avoir.

“Je ne suis pas prêt·e.”

La peur de l’échec peut entraîner la procrastination, notamment le perfectionnisme latent. Prenez du recul et soyez réaliste quant à vos attentes envers vous-même. Parfois, il est préférable de lancer une version brouillon de votre projet plutôt que d’attendre la perfection. Trop d’organisation peut aussi nuire à la productivité. Un bon outil d’organisation ne doit pas vous faire perdre plus de temps qu’il n’en économise.

“Je n’ai pas envie de le faire.”

Si la motivation est le problème, questionnez-vous sur l’importance réelle de la tâche. Essayez de visualiser l’objectif final et comment cette tâche s’intègre dans l’ensemble du projet. Vous pouvez créer une carte mentale pour obtenir une vue d’ensemble. N’oubliez pas de vous accorder des pauses lorsque cela est nécessaire pour éviter la fatigue mentale.

En fin de compte, la procrastination peut avoir différentes origines, mais il est essentiel de comprendre ce qui se cache derrière vos excuses préférées. Parfois, il est bon de faire une pause et de vous détendre. La procrastination peut aussi être une manière pour votre esprit de recharger ses batteries. Alors, accordez-vous quelques minutes de procrastination chaque jour, mais gardez toujours un œil sur l’horloge pour éviter de vous laisser submerger par cette tendance 🙂

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